L’avènement du commerce électronique a multiplié les possibilités pour le consommateur. Néanmoins, le fait de ne pas avoir de contact direct et, parfois, de ne pas savoir où est basé son interlocuteur peut réserver de mauvaises surprises.
Quelques techniques « à la française »
Ces derniers temps, les sites qui proposent des voyages tout compris à des prix jusqu’à 70 % inférieurs à ceux du marché se sont multipliés. Si le mot arnaque peut parfois paraître fort, ces voyagistes n’hésitent pas à gonfler la facture initiale pour justifier leurs slogans. Le plus facile consiste à négocier avec l’hôtel une bouteille de vin ou une session de massage gratuite. Chacun sait que ces services y sont souvent 30 à 50 % plus chers que dans d’autres lieux. Facile de gagner 10 % de remise en plus sur le prix global, alors que vous n’avez pas vraiment envie de vin ou de massage. Une autre pratique courante est de n’inclure, dans le prix du séjour, que les services facilement négociables. Un exemple simple est celui du taxi depuis l’aéroport. L’entreprise vous facture le service 30 % moins cher, alors que vous auriez pu négocier une remise de 50 %. Elle laisse par ailleurs à votre charge la demi-pension ou les billets d’avion qui restent au prix fort.
Attention aux entreprises étrangères
Lors de votre achat en ligne, vous aurez peut-être oublié de vous assurer que l’activité de l’entreprise est déclarée en France ou en Europe. Domicilier son entreprise à l’étranger permet de s’affranchir des lois françaises. En cas d’annulation, il faudra donc vous retourner vers le service de défense du consommateur du pays de domiciliation. Lequel n’existe pas ou survit grâce aux donations généreuses des entreprises qu’il est censé surveiller. Dans les pays lointains, les agences de voyages fantômes sont un business lucratif. Difficile, sans connaître la langue, de retrouver une entreprise dans une ville que vous découvrez.
