L’avènement d’Internet
Quasiment tous les secteurs de la consommation ont été bousculés par l’avènement d’Internet. Au grand damne des hôteliers, les plateformes communautaires d’échanges et de locations de logements se multiplient. Les magasins de vêtements traditionnels ne font pas long feu sans être relayés par des webstore et des blogs. Les pharmaciens crient au scandale face aux possibilités d’acquisition de médicaments via Internet, pour le meilleur et pour le pire. La consommation culturelle se fait via le web avec des réservations de concerts et de spectacles en ligne à des tarifs avantageux. La restauration implique la pré-réservation via des portails qui offrent des réductions. Les commissions de bouche en ligne évitent les déplacements chronophages et le web-shopping se généralise. Les soldes hexagonaux traditionnels sont encore venus attester de ce phénomène, avec une hausse du pourcentage d’achats soldés en ligne et une baisse de l’acquisition promotionnelle via les magasins classiques.
Un phénomène appelé à s’amplifier
Le e-commerce en France dispose encore d’un large potentiel de développement, soutenu par l’avancée des nouvelles technologies qui équipent les nouveaux outils de surf sur la toile, comme les tablettes tactiles ou les Smartphones. Les spécialistes prévoient un bon de 60% du e-commerce en France d’ici à 2020, tous secteurs confondus. Le phénomène représentera alors 6,5% de la consommation totale des ménages hexagonaux, pesant la bagatelle de 90 milliards d’euros. Voitures et téléviseurs connectés s’ajouteront à l’horlogerie, au prêt-à-porter et au jardinage, intensifiant un mouvement irrépressible.